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samedi 5 octobre 2024 |
Les enjeux écologiques préoccupent de plus en plus les dirigeants d’entreprises. La question qu’ils se posent n’est plus « comment produire plus et payer moins cher ? ». A cette vieille équation de production s’ajoute une nouvelle variante : le respect de l’environnement, notamment à travers une gestion optimale des ressources. Dans le but de satisfaire une demande qui tend vers l’éco-responsabilité, les entreprises de l’impression s’efforcent d’innover, afin de proposer une production toujours plus verte. L’éco responsabilité n’est plus une simple tendance du marché, mais un idéal vers lequel les industriels doivent tendre aujourd’hui. Le secteur de la communication imprimée se voit fortement impacté par cette évolution de mentalité. Une certaine désinformation et les arguments erronés contre le secteur de la communication imprimée, contraignent aujourd’hui l’activité des imprimeurs, qui doivent doubler leurs efforts dans la course à l‘éco-responsabilité. Néanmoins, les imprimeurs restent des acteurs agiles dans l’adaptation à la situation et prouvent leur résilience à des attaques extérieures. |
C’est une idée largement répandue que les impressions en entreprise et l’écologie ne font pas un bon ménage. Les chiffres de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) démontrent bien désormais que pour un salarié français la consommation annuelle de papier s’élève à 70-85 kg. Ce volume important correspond à 2 arbres abattus et semble être un argument-clé largement suffisant pour éviter les imprimeries, de même manière qu’on évite les maisons abandonnées un peu trop sombres… Ce chiffre n'est cependant rien d’autre qu’un simple argument erroné, alimentant le cliché enraciné dans la mentalité moderne à travers la production et la consommation de masse. Les feuilles de papier qui remplissent les bureaux et sont utilisées pour les campagnes de communication ne sont pas responsables de la déforestation et de la destruction des écosystèmes. En effet, en France et plus largement en Europe, la production du papier s’organise à partir de coupes d’arbres spécialement plantés à cet effet. La pâte à papier vient de forêts générées durablement en Norvège, Suède ou Finlande. L’essentiel du papier consommé en France est labélisé et donc responsable. Les entreprises ont vite compris que la question des impressions constitue un défi fondamental pour leur activité. Il est tout à fait possible de maîtriser la consommation de ressources naturelles et limiter les impressions papier. Il est tout de même possible d’adapter les méthodes et les outils d’impression au respect de l’environnement. |
Il n’y a pas une semaine sans qu’un sujet sur la transition écologique ne provoque un débat auprès du grand public. Et pourquoi donc s’étonner ? Avec des processus de production en perpétuelle évolution, grâce à une R&D axée vers l’éco-responsabilité, le secteur de l’imprimerie est obligé de suivre ce fil d’actualité et adapter sa production. Les imprimeurs lancent régulièrement de nouvelles initiatives innovantes dans le but de réaliser les catalogues, les magazines et toute autre sorte d’impression de manière plus écologique. Une question apparaît probablement dans l’esprit du lecteur : « La RSE c’est quoi ? ». La réponse est toute simple : « la responsabilité sociétale des entreprises est l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes » (définition de Ministère de l’Economie des Finances et de la Relance). Certaines de ces initiatives peuvent mener à l’augmentation de la productivité des équipes, la réduction de certains coûts, la mobilisation des collaborateurs, la valorisation et le travail de l’image de la marque. |
Comment imprimer les supports de communication visuelle de façon écoresponsable ? Mignotgraphie, spécialiste d’impression grand format, fait face à la cette transition et explique l’évolution des procédés. Choix du papierLe papier représente la composante majeure d’un catalogue ou d’un magazine. Il a donc un impact principal sur le caractère écoresponsable du format print. Il est essentiel de rappeler, que le bois utilisé pour produire le papier graphique en Europe fonctionne aujourd’hui en circuit fermé et favorise l’entretien des forêts. Il influence même sa biodiversité en valorisant le cycle de vie d’un arbre avec une exploitation régulée. Il est possible en 2022 de choisir un papier recyclé, afin de répondre aux besoins d’impression écoresponsable. C’est un papier de qualité, composés de fibres recyclées allant de 33 à 100% avec différents grammages et différents taux de blancheur. Le papier recyclé vous permet de communiquer, tout en utilisant les ressources de manière raisonnée. Choix de l’encreLe rapport d’Ecofolio (actuel CITEO) a oublié des études démontrant la présence d’huiles minérales dans certains emballages en fibres cellulosiques recyclées, susceptibles de migrer dans les aliments emballés. L’étude montre que certains composés aromatiques contenus dans ces huiles minérales présentent un risque sanitaire, évalué par l’ANSES. Les papiers imprimés en Offset représentent une source majeure de ces composés, en raison de leur présence dans les matières premières utilisées pour fabriquer les emballages en papier-carton recyclés. L’utilisation d’huiles minérales tend ainsi à devenir mal vue par CITEO. Il existe cependant des alternatives aux encres conventionnelles offset, en feuille comme en rotative :
Le secteur d’impression est en constante évolution pour adapter les méthodes d’impression. Même si l’utilisation d’encres végétales et biosourcées dans les processus d’imprimerie rotative est pour l’instant limitée, ce n’est qu’une question du temps que leur usage se répand de manière plus large. CITEO et quelques professionnels du secteur y travaillent que celles-ci se présentent comme une solution écoresponsable d’avenir pour les imprimés. Le choix du vernisLe vernis sert à embellir les imprimés et est composé de polymères. Malgré son caractère haut de gamme et l’effet de brillance qu’il apporte aux couvertures, son utilisation dans le cadre de l’impression des catalogues ou des magazines écologiques est déconseillée. En effet, lors du séchage d’un vernis UV, le phénomène de réticulation (liaison chimique des molécules) permet de sceller quasi instantanément et de manière durable le vernis sur le support, le rendant donc plus difficiles à éliminer dans le processus de recyclage et de désencrage. Pour cette raison le vernis UV est mal vu par CITEO. Une alternative plus écologique au vernis UV est le vernis acrylique. Celui-ci est composé de solutions aqueuses et ne contient pas de polymère. Il ne perturbe donc pas le processus de recyclage, mais est généralement moins durable que d’autres vernis. D’autres alternatives aux vernis UV sont également en cours de développement : SunChemical étudie « un vernis UV issu de ressources végétales, à hauteur de 25 % de sa composition, et pour 12 % de matériaux issus de la filière recyclage ». Choix de la solution de routageLe routage est une composante importante des impressions écoresponsables. Depuis quelques années la législation évolue dans le but de proscrire l’utilisation du film plastique. Le gouvernement impose déjà l’usage de blisters compostables à domicile pour les enveloppes en plastiques, qui entourent les envois de presse et d’imprimés publicitaires. Depuis octobre 2020, la loi AGEC accentue cette transition en interdisant, à partir du 1er janvier 2022, tout envoi sous film plastique. Cette mesure représente en conséquence un frein à l’engagement écoresponsable et une inégalité en cas d’utilisation d’un film de routage en plastique. Les nouvelles lois ont rencontré la réponse des différents acteurs du secteur des arts (imprimeurs, routeurs, syndicats), qui collaborent afin de proposer une ou plusieurs alternatives à la mise sous forme plastique. Ces alternatives restent propres à la R&D et aux stratégies de chaque acteur. Parmi ces alternatives on peut relever par exemple : le routage à découvert (n’utilisant pas de film plastique, avec un adressage directement sur la couverture) ou la mise sous papier thermoscellable (remplacement opaque ou transparent pour le film plastique). Choix de l’imprimeur certifié pour une impression écoresponsableUn aspect important dans l’impression écoresponsable est également le choix d’un expert spécialisé dans l’impression écologique. Il existe plusieurs labels, certifications et chaînes de contrôle, qui témoignent de l’engagement et des pratiques environnementales d’un imprimeur. Néanmoins, toutes les certifications ne se valent pas et pour bien choisir il faut privilégier les imprimeurs certifiés par :
Ces labels garantissent de l’engagement de l’imprimeur en faveur du développement durable, mais aussi de son envie d’évoluer sur le long terme pour proposer des solutions pour des impressions toujours plus écoresponsables. Mignotgraphie, spécialiste d’impression grand format, propose des solutions d’impression dans le respect de l’environnement et le développement durable. Son service évolue constamment, afin de fournir les prestations conformes aux RSE et les législations environnementales. |